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Le complexe de Reuz/Journal intime
19 septembre 2012

Chapitre 8# Tout lâcher, là, maintenant, tout de suite ! 2ème partie

Besoin de reconnaissance de qui ?

De mes pères, mes chefs, des patrons, des hommes en costume, des hommes qui en imposent, qui ont des responsabilités. Enfin pas vraiment en réalité, besoin de reconnaissance de mes responsables hiérarchiques (si on raccourcit vite fait on a l’impression de retrouver l’enfant face à ses parents qui veut toujours leur faire plaisir – ca me fait flipper car mon beau fils est comme ca).

Je sais c’est pathétique. Quel est l’intérêt de vouloir faire plaisir lorsque cela ne conditionne absolument pas l’augmentation de fin d’année ? Pourquoi est-on satisfaite uniquement lorsque les autres le sont de soi ? Cela signifie en tous cas que l’on arrive à rien faire sans les autres et que notre bonheur dépend du regard des autres. Aie on touche THE problème.

Dépendre du regard des autres

Ca ce n’est pas possible. Ce n’est plus possible. Comment à mon âge je peux encore raisonner comme ca ? il y a des jeunes de 24 ans qui ont déjà compris que la vraie satisfaction, c’est d’être fier de soi à partir du moment ou l’on fait de son mieux. Comment des jeunes peuvent ils être si matures et moi si enfantine ?

La reconnaissance de ceux qui ne valent rien

En plus, ceux à qui je dois plaire, veux plaire sont à la fois des gens qui me fascinent et à la fois des gens qui me dégoutent.

Qui me fascinent car ils ont toujours l’air de bien vivre le monde de l’entreprise, ses situations de stress, de challenge, et jeux politiques. Comment peut on être content de venir travailler lorsqu’au moins une fois par jour on va être contraint de dévaloriser le travail d’autrui pour valoriser le sien ? surévaluer des salariés pour plus facilement les refourguer  ? être de mauvaise fois pour sauver sa peau ?

Qui me degoutent car ces mêmes personnes se regardent dans la glace le matin, sourire aux lèvres et sans conscience de leurs attitudes immondes, motivés par une seule chose : eux et leur ascension. La boite, les autres, c'est pas la priorité.

Bien évidemment je décris ici ceux qui réussissent sur du long terme, ces killers que l’on voit prendre du grade tous les 2 ans alors qu’ils sont largement réputés pour leur incompétence notoire (aucun sens de l’initiative, opinions qui changent en fonction du vent, aucune prise de décision et surtout aucune vision stratégique) et leur management catastrophique. Parce que eux mêmes sont faciles à manager. Qui refuserait de prendre dans son équipe une personne docile, qui dit toujours oui et se démène pour mener à bien ses taches sans créer de conflit majeur, sans prendre de risque inutile ?

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