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Le complexe de Reuz/Journal intime
17 septembre 2012

Chapitre 5# la théorie du yoyo 2

Le début de relation (pour celles qui ont comptées pour moi) est forcément passionnel. Etant un cœur d’artichaud, je donne tout dans la phase de séduction et de découverte. Je suis aux anges car je crois aimer, je crois à la relation exceptionnelle et exclusive (j’ai trouvé le mec parfait, mon couple va être parfait, on va s’aimer plus que les autres, je suis une personne exceptionnelle et j’ai peut être trouvé la personne à mon niveau).

Je me sens superpuissante (j’ai besoin de ressentir des choses pour avoir l’impression d’exister et de toute façon je suis extrême dans tout ce que je fais).

Après  des débuts de relation souvent nourrissants à deux, les choses se gâtent dès lors que je présente l’autre à MON « cercle ».

Mon cercle c’est un peu les voisins des Woodhouse dans Rosemary’s baby : omniprésents, passant et appelant à n’importe quel heure du jour et de la nuit, estimant que les conjoints c’est bien mais les potes c’est mieux.

Mon cercle est grand, très grand même : j’ai mes amis d’enfance (on est restés dans le même coin), mes amis d’étude (3 universités différentes sur 6 ans et toutes au même endroit) et 11 ans d’activité professionnelle toujours dans la même ville. Les amitiés se cumulent donc d’années en années (les 3 ans de « célibat » qui ont suivis mon divorce ont fait rentrer dans ma vie toutes sortes de personnes qui me sont toujours chères malgré mon statut récent de femme casée).

C’est lors des confrontations avec mes amis que je commence à voir l’autre sous un nouvel œil, œil souvent très exigent. Je vais le trouver soit trop timide, soit trop show off, souvent peu drôle, sur la défensive voire agressif, pas assez éduqué, pas assez cultivé, pas assez sensible ni à l’écoute des autres. En fait il m’énerve assez vite et je prends ma respiration à chaque intervention de sa part.

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